Cantines bio : Interpellons les sénateurs « antiBio » !

Au moins 20% d'aliments bio et local en restauration collective, c'est possible !


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citoyens s'engagent pour augmenter la part de bio dans les cantines

Madame la Sénatrice,
Monsieur le Sénateur,

A partir du 26 juin 2018, vous allez débattre du projet de loi pour l‘équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable. Durant le passage de ce projet de loi en commission des affaires économiques du Sénat, une poignée de sénateurs a supprimé le seuil de 20% de bio en restauration collective.

Près de 90% des Français plaident pourtant pour une augmentation significative de la part de bio servie en restauration collective. Les paysans bio sont en ordre de marche pour fournir les cantines. Les expériences déjà engagées localement démontrent que l‘augmentation de la part de bio n‘entraîne pas de surcoût pour les collectivités locales.

De fait, le rejet, par la commission des affaires économiques est incompréhensible. Je vous demande de bien vouloir revenir au texte adopté par les députés et maintenir le seuil de 20% d‘aliments bio servis en restauration collective d‘ici 2022.

Comptant sur votre écoute, je vous prie de recevoir, Madame la Sénatrice, Monsieur le Sénateur, l‘expression de mes salutations respectueuses.

Dans le cadre de la loi Alimentation, la commission des affaires économiques du Sénat vient, une nouvelle fois, d’adopter un amendement déposé par Monsieur Daniel Grémillet, sénateur des Vosges du parti Les Républicains, supprimant le seuil de 20% de bio pourtant voté récemment par les députés.

L’adoption d’un seuil de 20% de bio dans les cantines scolaires s’apparente à un parcours du combattant. Par trois fois, les députés ont déjà adopté, depuis 2016, l’introduction d’une part d’alimentation issue de l’agriculture biologique en restauration collective. Par trois fois, une poignée de sénateurs a réussi à bloquer cette mesure de salubrité publique ; en catimini, nuitamment, quelques sénateurs (généralement entre 5 et 10 sur les 347 supposés être présents !), munis de valises de mandats, s’opposent pour l’ensemble de leurs collègues à l’adoption de ce seuil de 20% de bio en restauration collective !

A partir de mardi 26 juin, les sénateurs, en séance plénière, auront à se prononcer une dernière fois sur cette disposition législative. Nous devons mettre sous pression les sénateurs, dont une minorité agissante, a revêtu les habits de lobbyiste au service de l’agrochimie !!!

« Mais donnez-leur de la brioche »

Il est à noter que ces sénateurs, qui s’opposent au fait que nos enfants, malades et personnes âgées, puissent manger bio, ne se refusent pas ce petit extra… Ces hauts dignitaires de la République bénéficient, quant à eux, d’une alimentation à 20% bio lorsqu’ils se sustentent au restaurant du Sénat !!!

Nos estomacs ne doivent pas très différents de la panse de ces sénateurs. Nous avons le droit de bénéficier de repas de qualité, surtout lorsque nous sommes malades ou vieux. La plupart du temps, les repas servis aux personnes âgées dans les EHPAD s’apparentent, faute de moyens financiers, à de la maltraitance alimentaire.

A l’hôpital ou dans les écoles, il en va de même. Au pays des chefs étoilés et des guides culinaires, la restauration collective demeure source d’économie potentielle avant d’être un lieu de convivialité et de bien-être !

Les paysans bio sont pourtant prêts à assurer l’approvisionnement des cantines scolaires. Parents et malades sont très majoritairement favorables à l’introduction de bio en restauration collective. Mieux, le surcoût engendré par l’introduction de bio est négligeable car mécaniquement, le gaspillage alimentaire chute drastiquement et permet ainsi des économies substantielles tout en réduisant le poids de nos poubelles !

L’heure est venue de favoriser enfin la bio en restauration collective. Les sénateurs ne peuvent plus être la chambre du passé, assoupis sur les certitudes colportées par l’agrochimie. La transition agricole et alimentaire est une perspective d’avenir qui sera bénéfique aux paysans et aux consommateurs. Nous devons nous engager pour faire sauter le verrou sénatorial !


Du bio dans ma cantine ? Interpellez plus de 50 000 établissements scolaires
Tribune parue dans Libération : Bio dans les cantines : les sénateurs rateront-ils encore la marche ?


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