Aides à la bio : Trois ans de retard… ça suffit !
Rassemblons 100 000 citoyens soutenant les paysans bio
signataires soutiennent une agriculture bio et locale
L’Etat doit payer ses dettes aux agriculteurs bio !
Malgré ses engagements, l’Etat n’a toujours pas versé la totalité des aides promises depuis 2016, mettant ainsi en difficulté des milliers d’agriculteurs bio. Certains agriculteurs ont jusque 30 000 euros de retard de paiement leur causant un grave préjudice financier.
Depuis plusieurs années, nous constatons que les politiques publiques négligent voire entravent le développement de l’agriculture biologique.
QUEL PARADOXE !
Alors même que toutes les études agronomiques et écologiques plébiscitent l’agriculture bio en tant que solution d’avenir face aux crises du climat et de la biodiversité, alors que les consommateurs et de plus en plus d’agriculteurs souhaitent se tourner vers la bio, jamais le soutien des pouvoirs publics n’aura été aussi faible.
LA BIO SERAIT ELLE ABANDONNÉE ?
L’agriculture la plus vertueuse tant du point de vue environnemental que social semble gêner une partie du monde agricole et des décideurs politiques de notre pays.
Aides à l’agriculture bio partiellement supprimées en 2017, retards de paiement des aides bio de 3 ans, risque de détournement d’une autre partie des aides bio vers d’autres labels, cahier des charges du label bio malmené…
Dès l’été 2017, aux côtés de la Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique, Agir pour l’Environnement dénonçait le manque de soutien de l’État à l’agriculture biologique en France. Près de 2 ans plus tard, ce que nous redoutions se produit : le retard de paiement des aides bio conduit certaines fermes biologiques dans de graves difficultés financières, faute de percevoir des sommes qui étaient nécessaires pour la transformation de leur système agricole -et alors que les dépenses ont été engagées en confiance.
AIDES A LA BIO : CHOSE PROMISE… CHOSE DUE
La défaillance de l’Etat est en cause. Il doit maintenant prendre ses responsabilités : trop longtemps, le ministère de l’Agriculture s’est abrité derrière la défaillance de logiciels informatiques pour justifier ces retards inacceptables.
L’Etat doit d’urgence mettre en place des mesures pour éviter des faillites et pallier ses propres défaillances.
C’est pourquoi les citoyens se mobilisent dès aujourd’hui pour soutenir l’agriculture bio en interpellant les ministres concernés.
signataires soutiennent une agriculture bio et locale